Récemment, le Maire Armand Rivière et le Directeur général des services de la commune étaient présents sur le site de l’Auribelle accompagnés du représentant local de la Fondation Terre de Liens André Robinet.

Lors de ce déplacement, le Maire et le vice-président de la Fondation ont rencontré les personnels de l’entreprise Novabois retenue pour la réalisation du bâtiment agricole, dessiné par Marion Blein, qui servira d’espace de stockage partagé aux agriculteurs retenus dans le cadre d’un appel à projet.

L’installation d’un céréalier s’est faite au printemps avec une première moisson en été 2024, tandis que l’arrivée d’une maraîchère est programmée pour l’automne. La prospection se poursuit pour sélectionner un troisième agriculteur.

Ce bâtiment modulable d’une surface de 250m2, qui sera livré fin octobre 2024, fait la part belle aux matériaux biosourcés avec une construction en bois issu de forêts françaises. Cette construction est réalisée sur des pieux enterrés afin de limiter l’imperméabilisation des sols et des noues sont prévues afin de récupérer les eaux de pluies. Pour compléter les vertus écologiques de ce bâtiment, des panneaux photovoltaïques sont également prévus sur le pan sud du toit.

Grâce à ce bâtiment, ce sont plus de 14 hectares de friches agricoles appartenant à la commune qui vont pouvoir être remises en culture. Cela a été rendu possible par un bail emphytéothique signé, en mars 2024, entre la Ville et la Fondation Terre de Liens afin d’œuvrer de de concert pour promouvoir une agriculture de qualité et de proximité.

Cet engagement commun sera également au cœur de la programmation du prochain festival du Pézenas des idées, organisé du 23 au 28 septembre 2024, où la question de l’agriculture occupera une place centrale avec la tenue de trois évènements sur ce thème (projection au cinéma suivie d’un débat ; représentation au Théâtre ; table-ronde animée par Médiapart au Théâtre).

Comme le souligne le Maire Armand Rivière, « Demain, l’Auribelle accueillera du maraîchage, des légumineuses, des céréales, de l’arboriculture et même, peut-être, du petit élevage. Concrètement et réellement, nous agissons pour installer des agriculteurs et reconquérir des terres agricoles ». Notons que symboliquement, un prunier de Pézenas y a déjà trouvé sa place et y a été planté au printemps dernier, l’Auribelle devenant ainsi un des lieux possibles pour sa résurgence.