
Coupure d’eau le 06 décembre 2024
Coupure d’eau le 06 décembre 2024 de 08h à 12h, rue du château et rue des Andrés.
Travaux effectués par l’Agglo Hérault Méditerranée : www.agglo-heraultmediterranee.net
Coupure d’eau le 06 décembre 2024 de 08h à 12h, rue du château et rue des Andrés.
Travaux effectués par l’Agglo Hérault Méditerranée : www.agglo-heraultmediterranee.net
Sous le soleil de Pézenas et dans une ambiance joyeuse, les différents acteurs du projet de remise en culture de 14 hectares de terres agricoles avaient rendez-vous ce vendredi 29 novembre 2024. Ainsi, les représentants nationaux, régionaux et locaux de Terre de Liens, le Président de la Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, le Maire et les élus de la Ville de Pézenas, l’architecte et les entrepreneurs ainsi que les deux premiers agriculteurs du site ont pu se retrouver pour constater le chemin parcouru et souligner les perspectives permises par la concrétisation de ce projet.
Diagnostic et reconquête
Au commencement était la volonté des élus et du Maire de Pézenas, Armand Rivière, de faire réaliser un diagnostic du foncier agricole sur le territoire communal. Ainsi, ils ont confié ce travail à Terre de Liens Languedoc-Roussillon et à ses bénévoles locaux afin de mettre en exergue les possibilités offertes sur le territoire communal et, en premier lieu, sur du foncier communal.
Les 14 hectares de l’Auribelle, alors en friches, sont apparus comme une évidence que les élus avaient déjà soulevée. Pour autant, afin d’agir vite et concrètement, il fallait que la Ville de Pézenas trouve un partenaire compétent en matière de gestion des espaces agricoles et d’installation de nouveaux agriculteurs. Pour ce faire, ils ont à nouveau sollicité la Fondation Terre de Liens qui a accepté le challenge de créer, en partenariat avec la Ville, la Ferme de l’Auribelle.
Innovant et structurant
Pour réussir leur entente et ce projet, Ville et Fondation ont misé sur un dispositif inédit pour leurs deux entités : celui du bail emphytéotique signé pour 99 ans entre les deux partenaires. Pour la Fondation, cette formule juridique représentait un atout, celui de ne pas avoir à engager d’argent pour l’acquisition foncière tout en ayant une sécurité dans le temps. Pour la Ville, cette modalité juridique lui garantissait de conserver un lien fort avec le projet et son devenir tout en s’assurant une réalisation concrète future sans engagement financier communal.
Autre innovation contenue dans ce projet, c’est l’acceptation par la Fondation Terre du Liens que le mécanisme de compensation agricole collective vienne participer au financement de ce projet au travers de la construction d’un bâtiment agricole, par l’intermédiaire de la SEMOP Saint-Christol et du projet éponyme.
Au final, ces deux innovations, nées de la volonté des différents acteurs de réaliser cette reconquête, viennent installer une exploitation agricole structurante et partagée sur le territoire Piscénois et pourront servir d’expérience pour d’autres projets.
Ecologique et pratique
En lisière de ces 14 hectares remis en culture, un bâtiment a été imaginé par l’architecte Marion BLEIN afin d’être, à la fois, écologique et modulable. Réalisé à partir de matériaux biosourcés, il est fait d’une structure en bois provenant de forêts françaises, construite sur des pieux enterrés pour limiter l’imperméabilisation des sols et agrémenté de système de récupération des eaux de pluies et de panneaux photovoltaïques. Autant d’éléments qui rendent cette construction respectueuse de l’environnement. Construction qui pourra évoluer dans le temps selon les besoins des futurs agriculteurs et des cultures implantées sur ce site.
Biologique et locale
Concrètement, ce sont une maraîchère et un céréalier qui sont les premiers bénéficiaires de ces terres ainsi remises en culture. Ils s’y investissent pour une agriculture biologique et locale destinée aux circuits courts (légumes et farine de blé). A noter que, pour ces deux nouveaux agriculteurs, il s’agit d’un projet professionnel initié par une reconversion ce qui rend d’autant plus fort l’accompagnement de Terre de Liens, de ses techniciens et de ses bénévoles.
Dans cette aventure agricole Piscénoise, ils pourraient être rejoints part d’autres nouveaux-venus dont ceux de la future entreprise à but d’emploi du projet de faire de Pézenas un Territoire zéro chômeur de longue durée qui a candidaté afin d’obtenir une parcelle sur ce site pour du maraîchage.
Racines et avenir
Symboliquement, le jour de l’inauguration de la Ferme de l’Auribelle, des pruniers Reine-Claude Pézenas ont été plantés afin de rappeler la tradition et l’identité agricoles de Pézenas. Si comme le veut l’adage, « les pruniers sont plantés pour les héritiers », c’est bien un projet d’avenir qu’incarne celui de l’Auribelle puisqu’il vient rejoindre d’autres réalisations ou projets de la ville (partenariats avec le lycée agricole, vente de terres à des agriculteurs et vignerons, futurs jardins familiaux, futur verger municipal…) ainsi que l’intention de la Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée de réinvestir 200 hectares de terres agricoles d’ici 2030 et de soutenir le développement des filières agricoles du territoire et des circuits courts.
En conclusion de cette inauguration, Armand Rivière, le Maire de Pézenas, a reconnu que « le chemin fut long du projet à la chose mais nous ne pouvons qu’être fiers et heureux d’y avoir rencontré celles et ceux qui voulaient faire plutôt que défaire au service de notre territoire, de celles et ceux qui y vivent et de celles et ceux qui le font vivre ! ». Et Philippe Pointereau, Président de la Fondation Terre de Liens, d’ajouter « il était important et opportun de faire connaitre aux autres collectivités locales la réalisation de Pézenas qui pourrait être répliquée tout en l’adaptant. »
Premiers trottoirs, premiers luminaires, premiers arbres… Résolument, en cet automne 2024, un nouveau chapitre s’ouvre dans la rénovation de l’avenue de Verdun. Plus que jamais, les avancées de ce chantier colossal se voient !
Pour mémoire, ce projet consiste à passer de l’ancienne route nationale à un véritable boulevard urbain végétalisé aux espaces partagés entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes.
Un chantier de plus de 10 millions d’euros qui nécessite la réfection intégrale de tous les réseaux (secs et humides), la constitution d’un réseau pluvial, la reprise de l’ensemble de la voirie et la création d’aménagements pour en faire un lieu attractif et agréable à vivre (pistes cyclables, terrasses, trottoirs, stationnement, trame verte…).
Les premiers aménagements sortent de terre…
À présent, ce projet de boulevard urbain prend forme avec la matérialisation des trottoirs, l’installation des luminaires et la plantation des premiers arbres sur le tronçon sud compris entre le rond-point de la paix et le croisement avec la rue Audibert. Ce sont ces évolutions que sont venus constater Armand Rivière, Maire de Pézenas, des élus, des agents municipaux et des représentants des associations de commerçants de l’Avenue de Verdun lors d’une visite sur place le lundi 25 novembre 2024. Celle-ci faisait suite à la réunion mensuelle que le Maire organise avec les commerçants de l’avenue en présence de la maîtrise d’œuvre et des services municipaux.
En empruntant les aménagements réalisés du côté sud de l’Avenue de verdun, chacun a pu remarquer la place qui va être donnée aux piétons dans le rendu final. C’est une véritable révolution sur un axe où la circulation pédestre était impossible ! La rénovation de l’avenue de Verdun, en faisant la part belle aux modes de déplacements doux, va permettre de renforcer l’attractivité de la ville et de la traversée urbaine de Pézenas.
Le même jour, c’est également le nouvel éclairage public qui a été allumé sur cette même portion. Plus efficient, il est réfléchi et conçu pour être économe en énergie et respectueux de la faune et de la flore.
La visite du chantier a enfin permis aux représentants des associations de commerçants présents de voir un prototype des terrasses et de la signalétique orneront l’avenue dans l’avenir.
… Et les plantations commencent
La semaine dernière commencée avec la Saint-Catherine, où tout bois prend racine, a été celle des premières plantations qui viendront composer les plus de 2 000m² d’espaces végétalisés afin d’apporter de l’ombre et de favoriser la perméabilité de l’avenue.
Un an après le début des travaux, ces premiers aménagements concrets permettent de se projeter dans ce que sera l’avenue de Verdun : une entrée de ville à la hauteur du patrimoine de Pézenas.
En attendant, il n’est jamais inutile de préciser que commerçants, artisans et professionnels restent ouverts durant ce chantier.
Avec la signature du bail liant la commune à la PDP Galery, la galerie d’art contemporain envisagée rue Victor Hugo va pouvoir entrer dans sa phase concrète avec le démarrage des travaux de rénovation du lieu (réfections des murs de la chapelle, des planchers, des escaliers, restauration de vitrail…). Ils auront pour objectifs de mettre en valeur la chapelle sans la dénaturer et de permettre la mise en place d’activités culturelles accueillant du public. Ils sont estimés à plus de 80 000€. La création de cette galerie s’inscrit dans la double volonté de la majorité municipale de préserver et valoriser le patrimoine communal tout en renforçant l’attractivité de la ville, puisqu’elle se situera dans la rue Victor Hugo qui a été rénovée en 2021, devenant un lien privilégié entre le centre-ville et l’avenue de Verdun en cours de réfection.
Rappelons que la PDP Gallery est une galerie d’art créée par deux frères, Mathieu et Alexandre Latscha, qui compte à leur actif plus d’une trentaine d’expositions à Paris, Londres, Madrid, Los Angeles, New York, Gènes. Ils travaillent déjà avec la Ville de Pézenas en organisant plusieurs expositions à l’hôtel Flottes de Sébasan et des résidences d’artistes. Trois fresques murales ont été également réalisées : la “Guinguette”par Mohamed Lghacham Allée Général Montagne, “Jacques Prévert” par JAW dans la cour de l’école renaturée et “Màs allà de la mesa» par Virginia Bersabe, à la résidence Romain Rolland. La rénovation de la chapelle sera ainsi un prolongement du partenariat liant la Ville à la PDP Gallery.
Au travers du projet intitulé « Jeunes créatifs et acteurs du numérique », le service jeunesse de la ville de Pézenas souhaite s’appuyer sur des projets faisant la part belle au numérique et au digital pour diversifier ses propositions en allant vers les jeunes.
Concrètement, ce projet se formalisera sous différentes formes et actions (ateliers podcast/webradio, tremplin musical, création de contenus numériques et digitaux notamment) et intégrera, outre la découverte des métiers, un volet de prévention, sensibilisation et de citoyenneté.
Pour rappel, en 2024, la ville avait initié des ateliers podcast/découverte des métiers avec les établissements scolaires du secondaire de la commune en partenariat avec Radio Pays d’Hérault (RPH Sud): ces ateliers, outre qu’ils développent des compétences numériques chez les jeunes, tout en renforçant l’éducation aux médias et à l’information, permettent également de remobiliser les élèves en situation de décrochage scolaire et favorisent l’insertion social des jeunes.
La Ville souhaite renouveler le partenariat avec la Mission Locale d’Insertion pour proposer des missions estivales aux jeunes âgés de 16-17 ans. Autour de ce dispositif « Jeunesse Engagement Développement Immersion », elle inclut des aspects citoyens et solidaires. Cela se fait notamment grâce aux mises en situation professionnelle faites avec la Croix Rouge et le Secours Populaire ainsi que la formation de base aux premiers secours dispensée par la Croix Rouge à l’attention de ces jeunes « saisonniers ».
Ville et Centre communal d’action sociale ont la volonté de créer des jardins familiaux sur le Chemin de l’Amandier où la commune est propriétaire de trois parcelles consécutives. Afin de préparer ces terres et de les rendre cultivables, un partenariat est conclu entre la Ville de Pézenas et l’établissement public du secondaire d’enseignement agricole Charles Marie de la Condamine afin de préparer ces terres et de les rendre cultivables grâce à des opérations de défrichage, de préparation des sols, de pose de clôture et divers petits aménagements. Ainsi, grâce à ce partenariat qu’elle lie sur d’autres lieux communaux comme Le Campotel, la Ville propose des terrains d’exercices aux élèves du lycée notamment deux qui suivent une formation en travaux paysagers.
C’est pour mieux connaître une partie des collections du Musée de Vulliod Saint-Germain mise en réserves depuis de nombreuses années que celle dite de Biche, du nom de son donateur Barthélémy Biche, va rejoindre l’Université de Montpellier pour une durée d’un an (renouvelable par avenant à l’issue). Cette collection, constituée d’objets d’études intéressant la paléontologie, la ptérophilie et la conchyophile, est en effet en réserves depuis son exposition temporaire en 1947. Les objectifs de ce dépôt sont multiples : ils doivent permettre d’avoir un meilleur aperçu du volume et du nombre de spécimens concernés dans ladite collection, mais aussi d’identifier certains spécimens d’intérêt pour une étude paléontologique dans le cadre d’un mémoire de Master européen, ou encore d’évaluer le potentiel de certains des spécimens pour l’élaboration d’une séquence pédagogique en SVT portant sur l’évolution du climat et de la géographie au cours des temps géologiques.
Ce 7 novembre 2024, Pézenas faisait la grève du chômage dont l’ambition est d’alerter localement contre la privation d’emploi et de revendiquer le droit d’obtenir un emploi tel qu’il est inscrit dans le préambule de la Constitution française.
Ce temps de mobilisation est organisé dans les territoires engagés dans la démarche Territoires zéro chômeur de longue durée dont la Ville de Pézenas fait partie depuis 2020 et les premiers travaux portés par l’équipe municipale rapidement soutenue par les autres collectivités locales (Communauté d’agglomération, Département et Région) ainsi que par l’Etat et différents de ses services.
Depuis 4 ans, Pézenas a structuré son dossier de candidature démontrant ses capacités à créer et à faire vivre un consensus entre différents acteurs pour éradiquer le chômage de longue durée sur la commune, en créant à terme, une entreprise à but d’emploi qui interviendrait dans des champs non-concurrentiels et/ou complémentaires à une offre locale qui pourrait être insuffisante. Cette même entreprise inscrite dans le champ de l’économie sociale et solidaire proposera des services utiles aux habitants, aux entreprises et aux collectivités, ce qui permettrait de créer des emplois en CDI pour les habitants de Pézenas frappé par une privation d’emploi depuis plus d’un an. Le projet TZCLD est unique en son genre car il permet de proposer à des personnes privées d’emploi, de s’inscrire sur un projet d’insertion durable, en choisissant leur future activité au sein de l’entreprise à but d’emploi, basée sur des travaux utiles, non réalisés sur le territoire et essentiels à son développement.
Désormais, cet objectif est à portée de main et Pézenas pourrait devenir le 5ème territoire habilité « Territoire zéro chômeur de longue durée » d’Occitanie.
En effet, ce 7 novembre, Armand Rivière, Maire de Pézenas et Président du Comité local pour l’emploi, a reçu un courrier du Président du Fonds d’expérimentation indiquant que le Conseil d’administration du Fonds, réuni le 28 octobre, avait émis un avis favorable à la candidature Piscénoise et proposé l’habilitation du territoire de Pézenas à Madame la Ministre du Travail et de l’Emploi, laquelle a inscrit le dossier de Pézenas dans la procédure d’habilitation par décret en conseil d’état.
Cette décision du Conseil d’administration du Fonds permet d’engager une nouvelle étape afin de préparer au mieux la mise en œuvre opérationnelle de l’expérimentation et que, au printemps, l’entreprise à but d’emploi soit une réalité et permette à terme de sortir plus de 200 piscénois de la privation d’emploi en leur signant un CDI.