« Inscrire notre Histoire et nos valeurs sur nos murs », c’est l’objectif que se sont fixés les élus de la Ville de Pézenas lors de la dénomination de lieux communaux. Il en était logiquement ainsi, ce 11 décembre 2024, pour dévoiler officiellement la plaque du « Parvis de la Laïcité » qui relie le Collège Jean Bène et le Lycée Jean Moulin. 

Cette dénomination résultait d’une proposition faite le 16 octobre 2023, lors de l’hommage rendu à Dominique Bernard, professeur de lettres victime d’un attentat terroriste, et entérinée tant par le Conseil municipal de Pézenas que par les représentants des collectivités départementales et régionales ainsi que ceux des deux établissements scolaires. 

Ce 11 décembre, les élus du Conseil de la Vie Lycéenne et ceux du Conseil de la Vie Collégienne, Armand Rivière, Maire de Pézenas, Julie Garcin-Saudo, Conseillère départementale, les équipes de direction, les enseignants, les élèves, les membres du Conseil municipal ainsi que des habitants se sont donc retrouvés sur ce parvis en présence d’Henri Peña-Ruiz, philosophe. 

Au cours de ce dévoilement, Shanna et Raphaël, élèves du Lycée, ont ému l’auditoire par leurs interventions passionnées mettant en exergue cette valeur cardinale qu’est la laïcité et démontrant qu’elle pouvait être saisie par les jeunes génération pour la préserver et la faire vivre. 

Auparavant, Henri Peña-Ruiz avait échangé avec les élèves du collège et du lycée autour de la laïcité au cours d’une conférence et d’un débat dans l’enceinte de la cité mixte. Initiative qu’il aura renouvelée le soir même dans l’écrin du Théâtre de Pézenas lors d’une rencontre intitulée « Pourquoi la Laïcité ? ». Cette organisation en plusieurs temps laissant place aux échanges et à l’éducation populaire était une volonté de l’équipe municipale qui souhaite inscrire « cette date, du vote de la loi du 9 décembre 1905, dans le calendrier républicain Piscénois au même titre que les cérémonies commémoratives ou le rendez-vous du 14 juillet ». 

Une manière d’insister sur cette valeur qui est « la forge sur laquelle se soude la communauté nationale et se bâtit un destin collectif ».